VIDEO - Blocage de Sciences Po Paris : intervention de la police pour évacuer des militants pro-Palestiniens

  • Le mouvement de blocage a été délogé de Sciences Po Paris.
    Le mouvement de blocage a été délogé de Sciences Po Paris. MAXPPP - Max Ludwig
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St.S. avec Afp

Sciences Po Paris avait annoncé la fermeture de ses principaux locaux, ce vendredi 3 mai. La police est intervenue en fin de matinée.

La police a débuté son intervention vendredi à l’école de renom Sciences Po Paris pour évacuer plusieurs dizaines de militants pro-Palestiniens qui occupaient les locaux depuis la veille, a constaté l’AFP.

Selon un étudiant de Sciences Po qui s’est exprimé auprès de la presse, "une cinquantaine d’étudiants étaient encore présents dans les locaux" au moment où les forces de l’ordre sont entrées dans le bâtiment, une semaine après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris.

Les étudiants manifestaient en faveur de la cause Palestiniens. Ils demandaient la "condamnation claire des agissements d’Israël par Sciences Po", et "la fin des collaborations" avec toutes "les institutions ou entités" complices "de l’oppression systémique du peuple palestinien".

Mouvement propalestinien: une intervention de police en cours à Sciences Po Paris pic.twitter.com/TpCCjECN71

— BFMTV (@BFMTV) May 3, 2024

Après un débat interne ce jeudi, Sciences Po a refusé d’arrêter ses collaborations avec des universités israéliennes. Finalement, ce vendredi 3 mai, Sciences Po Paris a annoncé que ses principaux locaux allaient être fermés ce jour après l’annonce d’un nouveau blocage revendiqué par le Comité Palestine Sciences Po.

Selon ce fameux collectif, au moins six étudiants auraient débuté "une grève de la faim jusqu’à ce que Sciences Po s’engage à la création d’un groupe de travail et à la publication d’un rapport sur les partenariats universitaires et économiques vis-à-vis des violations du droit international et des droits de l’Homme en Palestine".

Plusieurs autres sites de la prestigieuse école ont été la cible de blocage comme à Toulouse, le 30 avril dernier, où la police avait fini par évacuer les étudiants. Ou encore à Lyon, ce jeudi 2 mai, alors que les manifestants demandaient un cessez-le-feu à Gaza, ainsi qu’à Saint-Étienne, mardi.

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