Latour de Carol : deux jours de cirque et d’art numérique

  • Thomas Martin et Edouard Peurichard de la compagnie La supérette présentent "Nous on n’a rien vu venir", un mélange de cirque et d’art numérique.
    Thomas Martin et Edouard Peurichard de la compagnie La supérette présentent "Nous on n’a rien vu venir", un mélange de cirque et d’art numérique. - Nat Elkeje
Publié le , mis à jour

La Saison cerdane a programmé du cirque et de l’art numérique avec la compagnie La supérette.

C’est dans le cadre du "Cirque portatif", dispositif de cirque en espaces non dédiés, initié par La verrerie d’Alès, un pôle national de cirque basé en Occitanie qu’est programmé le prochain spectacle de la Saison cerdane. "Nous travaillons avec ce pôle national depuis plusieurs années", explique Axelle Soubielle, chargée de mission développement culturel à l’intercommunalité Pyrénées-Cerdagne, "avec ce dispositif, La verrerie propose des spectacles de qualité tout en ayant une fiche technique minimale pour être présentés dans des lieux dits non équipés, comme des médiathèques, lieux patrimoniaux ou encore salles polyvalentes". Après avoir accueilli Hic de la compagnie Tamis à Dorres, La mêlée de la compagnie 220 vols à Sainte-Léocadie et La prolepse des profanes à Latour-de-Carol, la Saison cerdane accueille un spectacle avec une orientation artistique différente des précédents. Nous, on n’a rien vu venir est en effet un mélange de cirque et d’art numérique. Thomas Martin et Edouard Peurichard de la compagnie La supérette présentent leur dernière création, pensée sous une forme de performance cabaret participative, un brin folichonne voire complètement déjantée par moments ! Les deux interprètes circassiens se livrent à des acrobaties grotesques et douces autour d’un agrès de cirque qui n’en est pas un : un téléviseur. "Le principe est très joyeux, il reconstitue une sorte de studio cinéma dans leur espace scénique". Ensemble avec l’aide d’un fond vert, le duo s’amuse à détourner les techniques de jongleries, portés et vélos acrobatiques avec tout un panel de jeu d’incrustation dans l’image. Les propositions du cirque portatif, sont des performances circassiennes contemporaines, drôles, proposant une nouvelle approche du cirque.

Vendredi 3 mai, à 18 h 30, salle polyvalente, « Nous, on n’a rien vu venir » de la compagnie La supérette. Réservation conseillée. Tél.04 68 04 15 47. Entrée de 5 à 10 €. Dès 6 ans.

Un atelier post-spectacle

Afin de prolonger la soirée circassienne, la Cie La supérette propose le lendemain de la représentation Nous, on n’a rien vu venir, un atelier cirque et numérique. Edouard Peurichard et Thomas Martin feront faire du cirque, du jonglage, des acrobaties et autres activités. Mais surtout, ils aborderont le lien au numérique avec un "Touring tour", sorte de visite guidée dans Internet "mais vraiment dedans, physiquement quoi !". L’idée est de s’amuser avec des bidouilles technologiques et le monde du cirque. L’atelier est proposé à tous (enfants à partir de 10 ans).

Samedi 4 mai, de 10 h à 11 h 30, salle polyvalente. Participation 5 €. Infos et inscriptions : 04 68 04 15 47.

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