Rugby – Nationale : à Suresnes, Narbonne est passé par toutes les émotions avant de se qualifier en demi-finale

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  • Auteur d’une belle entrée, Tom Chauvet a parfaitement guidé le jeu Narbonnais vers le succès bonifié.
    Auteur d’une belle entrée, Tom Chauvet a parfaitement guidé le jeu Narbonnais vers le succès bonifié. L’Indépendant - Antoine Camblor
Publié le , mis à jour

Du doute au bonheur, de la pression à la délivrance. Le Racing Club Narbonnais a vécu un samedi unique en son genre et au bout d'un suspense insoutenable, il a composté son billet pour les demi-finales du championnat. Une émotion particulière vécue pour tous les "orange et noir" à Suresnes, avant d'en vivre de nouvelles au Parc des Sports dans 15 jours.

Montagne de sentiments. Avalanche de retournements de situation. Arrivés dans la soirée de vendredi en train, les Narbonnais ne s’attendaient certainement pas à vivre un si grand nombre d’émotions à Suresnes. Samedi après-midi, à leur arrivée au stade Jean-Moulin, ils découvrent que l’anniversaire du club adverse est déjà lancé depuis plusieurs heures. Au moment de l’échauffement, sur le terrain annexe, pas vraiment d’inquiétude, de stress ou l’ombre d’une équipe sous pression. Pourtant, cette dernière journée de championnat vaut son pesant d’or pour le Racing Club Narbonnais. Suivant les résultats des concurrents – Nice, Albi et Carcassonne – une victoire bonifiée ou non et la qualification serait acquise. Mais au terme de la première mi-temps, les mines sont graves parce que le retard est de cinq points, malgré un essai de Clément Esteriola dans les derniers instants (13-5).

C'était difficile à gérer, mais il n’y a pas eu d’affolement.

En tribune, le vice-président, Pierre Lavigne, n’en mène pas large et ne trouve pas son équipe dans un grand jour. Premières inquiétudes : "À la mi-temps, on a dit aux joueurs qu’une victoire pouvait suffire parce que Carcassonne perdait à Hyères", confie Sébastien Logerot. "C’était difficile à gérer, mais il n’y a pas eu d’affolement". Au retour des vestiaires, tous les Narbonnais sont rapidement informés que l’USC a pris le dessus dans le Var et qu’elle met la pression sur les "orange et noir". Cette information oblige alors Narbonne à se découvrir, à prendre son destin en main. Parce qu’à 16-13, le Racing reste en dehors du Top 2 et donc d’une qualification directe en demi-finale. La peur, la pression, le doute et l’inquiétude vont laisser place à une ivresse de bonheur. À un moment gravé dans les mémoires. Dans les cœurs. Baptiste Abescat inscrit un premier essai sur une action collective d’envergure, et tous les supporters se remettent à y croire. Dans les travées de Jean-Moulin, les Narbonnais sont les seuls à se faire entendre. Des encouragements, des hurlements, un soutien qui donne un supplément d’âme.

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Et une nouvelle fois cette rencontre bascule dans une joie vertigineuse. Le troisième ligne aile, en partance pour Béziers la saison prochaine, envoie son équipe en demi-finale sur un coup du sort. Le bon rebond. Celui du bonus offensif. Tout à coup, Narbonne l’a compris. La demi-finale à la maison est juste là. Au bout des 80 minutes. La scène sur le terrain et en tribune au coup de sifflet final donne les frissons. Une émotion exacerbée. Julien Seron n’a pas pu retenir ses larmes : "C’est fabuleux. Pour l’équipe, le groupe, les coaches, le club. C’est super. La force collective a fait la différence. Les remplaçants, l’énergie et cette détermination, c’est grandiose. Il y a une âme. On va fêter ça d’une belle manière avant de basculer sur la suite", ne cachait pas le manager du Racing.

Rendez-vous le 11 mai au Parc

De retour près d’un an après son dernier match, Paul Belzons a œuvré durant 80 minutes. Et comme son entraîneur, l’émotion était unique à l’issue de la rencontre : "C’est beau. Le match est à l’image de la saison. Je reviens de loin, mais ce n’est pas fini. Il reste deux matches pour être champions de France. La demi-finale sera une belle fête, on a 15 jours pour la préparer". Ce prochain match le samedi 11 mai au Parc des Sports était dans toutes les têtes. Les Narbonnais ne pensent plus qu’à ça. Que ce soit contre Carcassonne ou Chambéry, cette journée sera unique en son genre. Et l’entraîneur de la défense audoise, Sébastien Logerot se projette déjà : "J’ai hâte d’y être, je sens que l’on va vivre quelque chose de fort. Très fort. Rien que d’en parler, j’ai des frissons".

 

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La nuit parisienne a dû être longue, festive et à la hauteur de la performance réalisée. Les coéquipiers du sauveur Baptiste Abescat ont maintenant 15 jours pour réaliser quelque chose d’encore plus grand. Une place en finale pour rêver encore plus fort.

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