Souvenir français à Toulouges, la voie de la relève

Abonnés
  • Les 3 nouveaux jeunes porte-drapeaux du Souvenir français aux côtés de Pierre Dupouy, le président de l’association à Toulouges.
    Les 3 nouveaux jeunes porte-drapeaux du Souvenir français aux côtés de Pierre Dupouy, le président de l’association à Toulouges. Elisa Llop
Publié le
Llop Elisa

Lors de l’assemblée générale du Souvenir français, 3 jeunes porte-drapeaux se sont vus remettre leur "certificat d’engagement en qualité de gardiens de la mémoire".

Réunis autour de leur président, Pierre Dupouy, c’était l’occasion d’une interview croisée.

Pouvez-vous vous présenter ? Depuis quand avez-vous rejoint le Souvenir français ?

Margot Laviose : j’ai 11 ans. Avec mon frère, ça va faire plus de 2 ans que nous sommes au Souvenir français. Notre maman est aussi porte-drapeau, c’est elle qui nous a fait découvrir l’association. Pour devenir porte-drapeaux, il faut être un adhérent engagé… et élu.

Clément Laviose : moi j’ai 9 ans et demi. Je suis un des plus jeunes porte-drapeaux de France. J’adore les uniformes ; la dernière fois, j’ai réussi à monter dans le camion des pompiers !

Mattéo Godard : j’ai 13 ans. Cela fait environ 1 an que j’ai rejoint l’association. J’ai découvert le Souvenir français de moi-même, durant mes séances au club de peinture sur soie, dirigé par Josette Fehrenbacher, secrétaire du Souvenir français. Ma première illustration était d’ailleurs une croix de Lorraine. Mon arrière-grand-père a combattu lors de la Seconde Guerre mondiale. C’est aussi une façon de lui rendre hommage. Et je suis passionné d’histoire !

À quoi cela ressemble d’être engagé au Souvenir français, au quotidien ?

Clément : on fait des collectes pour la restauration des monuments et tombes des cimetières de la ville ; et aussi des exposés, à l’école par exemple, pour expliquer ce qu’on fait. Les copains comprennent, ça va !

Margot : on peut être porte-drapeau tant qu’on veut et que l’on est engagé.

Mattéo : on est bien sûr présents à toutes les commémorations, en tenue, et d’autres manifestations. Parfois, ça nous emmène loin, comme dans le Var mi-avril, pour la commémoration de la libération de Toulon…

Pierre Dupouy, comment se porte l’association ?

Bien, même si le nombre d’adhérents décline… Les anciens, combattants ou victimes, s’éteignent forcément. Notre association commémore tous ceux qui sont morts pour la France. C’est très important que la nouvelle génération prenne la relève. Ces jeunes, engagés, élus, se sont formés à l’école de formation des porte-drapeaux pour ce titre. Ce sont des modules en dehors des temps périscolaires. Ils ont chacun obtenu leurs propres drapeaux il y a peu de temps ! À Toulouges, l’association comptabilise un nombre conséquent : nous avons environ 130 adhérents. Je remets des médailles et diplômes plusieurs fois par an.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement
à cet article à partir de
2,49€/mois
Voir les commentaires
L'immobilier à Toulouges

99000 €

Au centre du village de Toulouges, maison de village avec grange accolée. G[...]

Toutes les annonces immobilières de Toulouges
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?