Guerre en Ukraine: Face aux "succès tactiques russes", Volodymyr Zelensky limoge le commandant des forces ukrainiennes à Kharkiv

Publié le , mis à jour

Alors que les combats font rage dans la région.

L’armée ukrainienne fait face depuis le 10 mai à une vaste offensive des troupes russes dans l’oblast de Kharkiv, région frontalière de la Russie.

Samedi, la Russie se vantait d’avoir repris le contrôle de cinq colonies dans la région de Kharkov : Borisovka, Ogurtsovo, Pletenevka, Pylnaya et Strelechya.

"Les unités du groupe de forces du Nord ont avancé dans les profondeurs de la défense ennemie et ont libéré les colonies de Gatishche, Krasnoe, Morokhovets et Oleynikovo dans la région de Kharkov", assurait le ministère russe de la Défense dans un communiqué cité par l’agence de presse officielle Interfax.

Le ministère russe de la Défense indiquait dimanche que ses troupes ont attaqué trois brigades ukrainiennes dans la zone des colonies de Degtyarnoye, Volchansk et Kazachya Lopan.

Conbats féroces

Les combats qui s’y déroulent sont féroces, concède le président uklrainien, Volodymyr Zelensky.

Les troupes russes "ont remporté des succès tactiques" dans les batailles de Volchansk, une ville du district de Chuguevsky concède ce lundi l’état-major général des forces armées ukrainiennes dans un rapport matinal.

D’une manière générale, "la situation opérationnelle dans la direction de Kharkiv reste complexe" ajoute-t-il. Des combats sont en cours dans les directions de Pylnaya – Lukyantsy, Pylnaya – Glubokoe, Pylnaya – Oleynikovo et Mourom – Bugruvatka, prècise également l’état-major ukrainien.

Ce 13 mai, on apprend également le limogeage, en date du 11 mai, du commandant des troupes ukrainiennes engagées sur le front de Kharkiv, rapporte l’agence de presse RBC-Ukraine.

Le général Mykhaïlo Drapatyi est nommé en remplacement par Volodymyr Zelensky et mène désormais les opérations. Les raisons de ce changement ne sont pas précisées.

Ce week-end, Vladimir Poutine a, quant à lui, congédié son ministre de la Défense, Sergueï Choigou.

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Les commentaires (24)
Sauron66 Il y a 13 jours Le 18/05/2024 à 15:07

Peace_and_love. L'article du Figaro dont on connait les penchants vers la droite et donc la Russie, reprend intégralement le discours russe qui sert à faire porter la responsabilité de la guerre à l'Ukraine alors que c'est la Russie qui est l'agresseur et l'a déclenchée.
La propagande voulant faire porter le chapeau à Johnson qui aurait contraint Zelesnky à refuser cet accord de paix est un mensonge éhonté et une manipulation des faits.
Zelesky n'avait besoin de personne pour s'apercevoir que les propositions russes qui consistaient surtout à désarmer l'Ukraine et à l'éloigner des occidentaux contre leur volonté, était un jeu de dupe qui aurait permis à la Russie de conquérir l'Ukraine encore plus facilement un peu plus tard.
Et puis les négociations ont duré encore deux mois après le départ de Johnson, ce que l'article omet de dire, ainsi que le fait que ce sont les russes qui ont refusé une entrevue entre Poutine et Zelensky.
Les évènement actuels montrent que la Russie n'est pas prête à renoncer à la guerre quelques soient ses pertes et ne recherche pas la paix; ses menaces récurrentes contre les pays européens et sa guerre hybride chez nous le prouvent. 3éme envoi.

Peace_and_love Il y a 18 jours Le 14/05/2024 à 08:56

Mikaschistera, Souvent pour éviter le pire, le mieux est d'abord de se soumettre pour mieux s'émanciper ensuite. Il y a de nombreux exemples dans l'histoire mais pour cela, il faut ne pas être buté mais au contraire RÈFLÉCHI.

Rubynou Il y a 17 jours Le 14/05/2024 à 15:52

Exactement, rien d'autre à dire !

Peace_and_love Il y a 18 jours Le 14/05/2024 à 07:19

Que les antitrucs et les promachins méditent cet article du Midi Libre du 13/05/2024.
"Dans les premières semaines du conflit en Ukraine, des pourparlers entre les deux parties avaient abouti à un projet d'accord de paix. Un document de 17 pages, exclusivement consulté par « Die Welt », détaille les conditions qui auraient pu mettre fin à la guerre.

Selon le Figaro, un potentiel accord de paix entre l'Ukraine et la Russie, quelques semaines après l'invasion russe en 2022, aurait pu être trouvé et donc éviter des mois de conflit et de pertes humaines. Une copie du projet d'accord, discuté jusqu'au 15 avril 2022, a été consultée par le journal allemand Die Welt. Ce document révèle que les deux parties étaient largement alignées sur les conditions pour mettre fin à la guerre, laissant seulement quelques points en suspens, à négocier lors d'une réunion entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky qui n'a finalement jamais eu lieu.

Dès le début des combats, des négociateurs russes et ukrainiens avaient entamé des discussions, avec des pourparlers directs à Istanbul fin mars, aux côtés de Recep Tayyip Erdogan. Ces pourparlers ont abouti à un projet d'accord, où l'Ukraine s'engageait à une neutralité permanente, renonçant à toute affiliation à une alliance militaire et acceptant des restrictions sur son infrastructure militaire et ses activités internationales. En échange, la Russie s'engageait à ne pas réattaquer l'Ukraine, avec des garanties de sécurité complètes par les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.
Cependant, des désaccords persistaient sur des questions clés telles que la taille et l'équipement de l'armée ukrainienne. Toujours selon Le Figaro, la Russie exigeait une réduction drastique des effectifs et des équipements, tandis que l'Ukraine insistait pour conserver une armée plus développée. Malgré ces divergences, cet accord aurait pu mettre fin au conflit après seulement deux mois, sauvant des milliers de vies et épargnant de nombreuses souffrances.

Pourtant, cet accord n'a jamais été conclu. Selon David Arakhamia, négociateur ukrainien, des pressions extérieures, notamment du Premier ministre britannique Boris Johnson, ont empêché sa signature. Johnson aurait visité Kiev en avril 2022, déclarant que Londres ne signerait "rien" avec Poutine et que l'Ukraine devait continuer les combats, bien qu'il ait ensuite nié cette affirmation.

Ainsi, malgré les efforts de médiation et les avancées dans les négociations, la fenêtre de possibilité pour la paix s'est refermée, laissant place à un conflit prolongé et coûteux."

Romys. Il y a 17 jours Le 15/05/2024 à 11:36

Faut remonter plus loin dans dans les dates,faut pas s arrêter à ce qu il se dit sur bfm,cnew,lci.
Sacré G.U.E.R.R.I
E.R. DU CANAPÉ