Débat entre Macron et Le Pen : nouvelle volte-face, la cheffe des députés RN finalement prête à débattre avec le président avant les élections européennes

  • Marine Le Pen acceptera de débattre avec Macron d'ici le 9 juin si la discussion porte sur des sujets plus larges que les enjeux européens, et si le président le lui propose.
    Marine Le Pen acceptera de débattre avec Macron d'ici le 9 juin si la discussion porte sur des sujets plus larges que les enjeux européens, et si le président le lui propose. MAXPPP - LUDOVIC MARIN / POOL
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En revanche, Jordan Bardella "craint" que le temps vienne à manquer avant le 9 juin pour organiser une telle rencontre.

Marine Le Pen serait finalement prête à un débat avec Emmanuel Macron avant les élections européennes, et non après, à conditon qu'il ne porte pas que sur l'Europe, a déclaré ce mardi matin Jordan Bardella qui doute qu'un tel débat puisse avoir lieu.

Si le président de la République appelle la cheffe des députés RN pour lui proposer un débat (ce qui n'est pas le cas pour le moment) même avant les européennes du 9 juin, "non seulement elle dira oui mais elle ne souhaite pas se limiter aux sujets européens", a déclaré la tête de liste du RN aux élections européennes sur RTL.

"Marine Le Pen n'a pas peur de débattre avec le président de la République, mais elle ne souhaite pas se limiter aux sujets européens, ça serait jackpot pour la démocratie française"@J_Bardella dans #RTLMatin avec @amandine_begot pic.twitter.com/gvKwz8xtZN

— RTL France (@RTLFrance) May 14, 2024

"Ce temps très imparti qui nous sépare maintenant des élections européennes offre en réalité très peu de marge de manœuvre"

"Marine Le Pen n'a pas peur de débattre avec le président de la République, mais à quatre semaines des élections européennes, l'un des temps forts du débat démocratique avec la majorité est celui qui m'opposera au Premier ministre", considère Jordan Bardella qui a un débat de prévu avec Gabriel Attal le 23 mai.

Marine Le Pen avait déclaré dimanche ne vouloir débattre avec le chef de l'État qu'après les élections, "en septembre".

"Elle souhaite aborder un peu plus largement les questions d'actualité nationale, notamment la question du pouvoir d'achat, de l'insécurité, de l'immigration, de la santé qui sont aujourd'hui les grandes préoccupations de nos concitoyens", a précisé Bardella. "Mais je crains que ce temps très imparti qui nous sépare maintenant des élections européennes offre en réalité très peu de marge de manœuvre" pour organiser ce débat, a-t-il souligné.

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