JO de Paris 2024 - Fanny Horta, vice-championne olympique de rugby à 7 et dernière relayeuse à Perpignan : "C’est à l’approche du chaudron olympique que l’on réalise que ce moment est magique"

Publié le , mis à jour
Propos recueillis par Laura Causanillas

Ce mercredi 15 mai 2024, après avoir porté avec fierté la flamme olympique dans Perpignan et avoir embrasé le chaudron olympique au palais des Rois de Majorque, deux sportifs locaux ont partagé leur bonheur d’avoir vécu ce moment unique.

  • Etienne Clergeau, 19 ans, pentathlète triple médaillé d’or en U19 aux derniers championnats du monde qui vise la qualification pour les Jeux olympiques 2028 à Los Angeles : "Toute la journée nous n’avons fait que penser à la flamme avec l’ensemble des relayeurs. C’est un honneur. J’ai ressenti beaucoup de bonheur quand j’ai vu la foule m’acclamer et défendre les valeurs de l’olympisme. Cela m’a fait chaud au cœur aussi que ma famille soit venue. Tout comme de voir autant de monde applaudir cette flamme qui représente tous les espoirs olympiques de la France."

Etienne Clergeau a porté la flamme non loin du palais des rois de Majorque à Perpignan.
Etienne Clergeau a porté la flamme non loin du palais des rois de Majorque à Perpignan. Charles Baron

 

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  • Fanny Horta, 38 ans et originaire de Bompas, vice-championne olympique de rugby à 7 aux Jeux olympiques de 2021 à Tokyo, dernière relayeuse qui a allumé le chaudron olympique au palais des Rois de Majorque : "C’est un moment qui a été très très fort. À l’arrivée, j’ai été focalisée sur les marches et sur le fait que ça glissait (elle sourit) donc il y a eu pas mal de concentration. Mais avant avec l’attente, on a le temps d’imaginer comment tout cela allait être, alors on est dans une humeur particulière. C’est à l’approche du chaudron olympique que l’on réalise que ce moment est magique et tout le monde autour y participe. J’ai pensé à mes anciennes coéquipières qui sont en lice pour les Jeux olympiques de Paris, qui s’entraînent et qui se rapprochent à grands pas de ce rendez-vous. C’était une manière de les encourager. J’ai pensé aussi à ma famille, à mes proches. Et à tous les gens que l’on ne connaît pas, j’ai été poussée par leur présence. Enfin, j’ai retrouvé des amis, mes anciennes coéquipières de l’USAT (avec lesquelles elle a été plusieurs fois championne de France, NDLR). C’est une manière de faire passer un message fort : le sport unit, et quand il unit c’est pour la vie. Toutes les amitiés que j’ai nouées grâce au rugby ont été pour beaucoup présentes. Quand le sport s’arrête, l’amitié se poursuit. Et ça, c’est énorme."
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Les commentaires (1)
dictat Il y a 16 jours Le 16/05/2024 à 15:00

A 180000 EUR ça fait cher le passage de la flamme issue de Berlin en 1936