JO de Paris 2024 : la flamme olympique au sommet du Canigó, "un moment magique"

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  • L. Satabin (en rouge à gauche) et T. Vidal au pic avec un détachement de secouristes.
    L. Satabin (en rouge à gauche) et T. Vidal au pic avec un détachement de secouristes. CRS montagne 66 - CRS montagne 66
Publié le , mis à jour

Laurent Satabin était l’un des deux relayeurs chargés d’accompagner la flamme olympique jusqu’au sommet de l’emblématique Canigó, ce mercredi 15 mai. Il raconte son périple.

"Tout a commencé le mardi matin vers 8 heures par un briefing avec les services de secours en montagne et un café protocolaire à Prades avec des élus et le sous-préfet." Un ultime regroupement avant la montée en voiture jusqu’à Fillols. De là, direction les Cortalets en mode rando, "la montée était censée être plus longue, mais la météo exécrable nous a fait accélérer le pas et du coup nous étions au refuge à 13 heures."

Laurent Satabin au sommet du Canigó ce mercredi matin.
Laurent Satabin au sommet du Canigó ce mercredi matin. Mathieu Bile - Mathieu Bile

De la pluie, de la neige à partir de 2 200 mètres, du vent, "Personne n’était serein. On ne savait pas s’il serait possible de faire des images voir même d’allumer la flamme." Mais comme la chance sourit aux audacieux, "finalement le ciel s’est dégagé peu après 2 heures du matin. Nous nous sommes levés à 4 heures pour un départ depuis le refuge des Cortalets à 4 h 45. La montée s’est effectuée dans de superbes conditions, il ne faisait même pas froid."

"Il y a la grandeur des Jeux Olympiques, l’emblème du pic et la majesté du site."

L’arrivée au sommet peu après 6 heures, sous la bonne garde des hommes et femmes de la CRS montagne 66 et du PGHM, "un moment magique, extraordinaire, je n’ai pas les mots…" La "caravane agile", nom donné aux groupes qui escortent la flamme dans des lieux atypiques, n’a plus qu’à faire les images souvenirs, "Nous avions un scénario, pour ma part je faisais mine d’arriver depuis la cheminée, et je passais le relais devant la croix à mon binôme Thibaut Vidal qui redescendait par la voie normale."

 

A lire aussi : JO de Paris 2024 – passage de la flamme à Céret : l’enthousiasme XXL de la relayeuse Audrey Corbellini

Bref une séquence tournage et prise de photos avant la redescente aux Cortalets. "À 9 heures, ça commençait déjà à se couvrir." Et Laurent Satabin de repenser encore à ce moment : "Nous sommes avec Thibaut les premiers et sûrement les derniers à avoir eu cette chance, porter la flamme olympique au Canigó… Il y a la grandeur des Jeux Olympiques, l’emblème du pic et la majesté du site." Le rêve touché du doigt, les mots manquent, mais il est certain que les souvenirs resteront pour longtemps.

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Les commentaires (3)
Moscatell Il y a 16 jours Le 16/05/2024 à 10:24

La flamme olympique au Canigo, usurpation et/ou déni de l'identité catalane ? La photo illustrant la Une de l'Indépendant aujourd'hui 16 mai pose question. On y voit en arrière-plan, la croix du Canigo, entièrement dépouillée de ses habituels atours sang et or qui en font la spécificité. Il s'agissait bien évidemment de donner à voir un Canigo lisse et neutre, conforme à une vision jacobine du territoire. Une vision réductrice et passablement impérialiste que l'on ne saurait accepter.

Anonyme120263 Il y a 16 jours Le 15/05/2024 à 21:29

On a pas besoin des jo pour porter la flamme au Canigou on le fait chaque année pour la saint Jean
Quelle pantalonnade ces jo
Le pire ce sont les gens qui vont voir une flamme passer. Dans notre pays on rend les les lieux accessibles aux personnes handicapées physiques et c'est très bien et l'actualité ou les émissions de télé-réalité accessibles aux millions de français devenus handicapés mentaux en les regardant. Pendant ce temps là on ne pointe pas la réalité du doigt

Anonyme129842 Il y a 16 jours Le 15/05/2024 à 21:00

Magnifique !!!! Respect !!! Sûrement inoubliable pour vous !!!