Tribunal de Perpignan : le médecin condamné une deuxième fois pour agression sexuelle, avec interdiction définitive d’exercer

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  • Le praticien avait déjà été condamné en septembre 2020.
    Le praticien avait déjà été condamné en septembre 2020. L'Indépendant
Publié le , mis à jour
Laure Moysset

Un médecin des Pyrénées-Orientales comparaissait ce mercredi 15 mai 2024 devant le tribunal correctionnel de Perpignan pour agression sexuelle d’une jeune femme lors d’une consultation en 2022 en état de récidive. Il a été reconnu coupable des faits.

Le 3 septembre 2020, ce médecin de la commune d'Elne, âgé de 66 ans, avait été jugé pour des faits d’agression et harcèlement sexuels, entre 2012 et 2017 sur sept femmes, infirmière, personnel médical mais aussi sur une patiente. Après avoir nié les faits durant 7 ans, il s’était ravisé face aux juges et avait tout reconnu, propos déplacés comme gestes coupables. Il avait alors écopé d’une peine de 18 mois de prison avec sursis probatoire, assortis d’une obligation de soins. Outre 20 000 € d’amende et une interdiction d’exercer d’un an mais intégralement assorti d’un sursis. Il avait gardé son emploi. Le président lui glissant un dernier avertissement avant de partir : "Cette décision ne vous donne plus le droit à aucune erreur ".

Le prévenu nie les accusations

Or, pour la deuxième fois, ce mercredi, revoilà le spécialiste en réadaptation fonctionnelle qui s’avance à la barre du tribunal correctionnel de Perpignan pour répondre de faits à caractère sexuel. En l’occurrence pour "agression sexuelle par personne abusant de l’autorité de sa fonction" sur une patiente d’une vingtaine d’années. La jeune femme, assistée par Me Catherine Barrère, qui a frôlé le malaise lors de l’audience, raconte qu’elle a été abusée le 21 novembre 2022 dans son cabinet. Suite à cette nouvelle plainte, le praticien a été placé sous contrôle judiciaire l’empêchant d’exercer.

Mais l’homme, bien qu’en âge de faire valoir ses droits à la retraite, n’en continue pas moins de batailler deux ans plus tard et de contester. Dans cette lignée, son avocat, Me Nicolas Nassier, plaide la relaxe. Le tribunal avait prévenu et se montre plus sévère cette fois : 6 mois de prison ferme aménageables, assortis d’une interdiction d’exercer définitive (contre 5 ans de suspension requis par le parquet), d’une peine d’inéligibilité pendant 3 ans et d’un suivi socio judiciaire pendant 5 ans avec injonction de soins. Outre l’inscription au fichier automatisé des auteurs d’infractions sexuelles.

Contacté, Me Nicolas Nassier n’a pas donné suite à nos appels.
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Les commentaires (1)
Bob66130 Il y a 14 jours Le 17/05/2024 à 16:44

C'est quoi cette presse qui jette en pature le nom du maire d'Eus ( violence conjugale) et tais le nom de ce médecin d'Elne ( agression sexuelle ) en plus recidiviste ....
Pourquoi 2 poids, 2 mesures ????